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Création olfactive : Cinquième Sens conjugue liberté et créativité

Cinquième Sens a tenu en novembre la 5e édition de sa Creative Week, un rendez-vous annuel depuis 2017, qui mettait cette année la liberté à l’honneur. Un thème on ne peut plus actuel après une année marquée par les périodes de confinement. L’occasion pour l’organisme de formation de mettre en lumière, auprès des marques, ses talents créatifs.

À l’image des collections des maisons de composition, la Creative Week explore chaque année des horizons variés (Green Week, African Week, Kitsch Week, Bright Week…). Une manière d’épouser l’air du temps tout en prescrivant les tendances à venir. Cette année, Cinquième Sens [1] a donné carte blanche à ses parfumeurs pour mettre en scène et en parfums l’idée de liberté.

Sarah Burri, Camille Leguay, Alice Dattée, Veronika Rebeka Nagy et Isabelle Ferrand ont donc laissé libre cours à leur imagination autour de trois axes créatifs : libération, évolution et évasion.

Avec l’idée de libération, il s’agissait de mobiliser les savoir-faire du parfumeur pour donner voix aux fleurs muettes. Ces « oubliées » de l’orgue du parfumeur dont on ne peut extraire l’odeur par des techniques classiques. Isabelle Ferrand a ainsi imaginé le parfum de la fleur de blé. Une senteur poudrée, végétale, poussiéreuse, qu’elle a retranscrit par des notes florales transparentes, abstraites, miellées, pour exprimer l’idée de lumière et de soleil. Mais aussi à l’aide d’iris, de violette, de cèdre et de santal.

Le deuxième axe célèbre l’évolution, en tant que passage vers une nouvelle ère. Veronika Rebeka Nagy a souhaité notamment libérer la fougère du vestiaire masculin, pour l’emmener vers des terres plus féminines ou androgynes. Délaissant la structure classique lavande-coumarine de la fougère, elle a mis l’accent sur le géranium, le vétiver et l’evernyl. On retrouve bien sûr une dimension très herbacée autour de la myrte, et, en fond, la coumalactone, un substitut de la coumarine, non allergène, aux rondeurs plus lactées.

Dernière étape, celle de l’évasion, pour s’affranchir des notions d’espace-temps et des lois de la physique. Retenons, entre autres, Cumulus, qui nous emmène vers le ciel, à travers un parfum vaporeux, aérien, cotonneux, évoquant ces gros nuages de beau temps. Un jeu entre des notes lactées, poudrées, et un côté ozonique, presque froid. L’accord poudré, presque talc, se dévoile en transparence, avec ce côté “clean” très tendance en parfumerie actuellement.

Au total, pas moins de neuf créations sur le vaste thème de la liberté ont été produites pour cet événement.

Cinquième Sens s’est, une fois encore, entouré de partenaires pour mettre en scène sa Creative Week. Cette année, Jérémy Tamen, un expert du thé, a composé une infusion sur mesure pour l’événement. Un mariage de notes zestées et herbacées, naturelles, traduisant sa vision de la liberté : celle d’une promenade en Méditerranée.

L’équipe a aussi travaillé avec Les Parfumables, qui a présenté de nouveaux supports olfactifs dans un contenant fabriqué à partir d’un matériau alternatif au plastique à base de bois, 100% biodégradable, produit par l’entreprise finlandaise Sulapac.

Un rendez-vous annuel, qui confirme que Cinquième Sens maîtrise autant l’art de la création que l’expertise de la formation.

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